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Literature Text
DISCLAMER : Voici un "défi d'écriture"... en réalité, c'est venu d'une conversation skype où l'on réclamait de l'aide pour un devoir qui était "Ecrivez un discours sur la liberté (actuelle) à la manière des orateurs antiques. Taille : recto A4" Je me suis finalement prêtée au jeu, me sentant soudainement inspirée !
La liberté. Celle de parler, celle de penser, celle de se mouvoir… Celle de vivre tout simplement. Cette liberté que chacun des êtres peuplant notre Terre devrait acquérir dès sa naissance. Cette liberté que quelques uns arrachent à ceux qui n’ont pas la force de se battre. Cette liberté qui sous couvert d’être étendue à tous, restreint en réalité les possibilités de la majorité au profit d’une minorité forte. Cependant, qui connait la véritable liberté ? Qui d’entre vous sait ce qu’elle est ? Vous ? Vous peut-être ? Comment être sur qu’il s’agit de LA liberté ? Aucune certitude ne peut être affirmée. Pourquoi ? Et bien parce que la liberté, cette liberté que tant d’Hommes ont chéri, cette liberté pour laquelle tant d’Hommes se sont battus, cette liberté pour laquelle tant d’Hommes sont morts… Parce que la liberté, disais-je, n’est pas unique. La liberté est plurielle. Ma liberté n’est pas la même que la votre. Ma liberté actuellement n’est pas la même que la liberté que j’aurai demain, ni celle que j’ai eu hier. La liberté est personnelle, la liberté est changeante. Alors devrait-on vraiment dire LA liberté ? Ne devrions-nous pas dire MA liberté puisqu’elle nous est à chacun personnelle ? Ce n’est que mon avis, très chers, cependant, exprimer cet avis est MA liberté. Pourtant… Peut-être que mon avis, ma liberté, a heurté celui… celle d’un membre de cette assemblée. Ma liberté entrave peut-être la vôtre. Alors… Suis-je vraiment libre ? Êtes-vous vraiment libres ? Peut-on réellement vivre libre ? Non. Telle est ma réponse : « Non » ! Vivre libre supposerait un monde où nulles règles ne seraient érigées pour contraindre les Hommes à vivre ensemble, selon une même idée, une même conduite. Dès que les Hommes ont conclu de règles, de lois, notre liberté s’est peu à peu réduite jusqu’à n’être plus qu’un pantin guidé par des lois nous donnant l’impression d’être libre. La vraie liberté n’est plus, si tant est qu’elle eut déjà existé. Nous vivons dans l’illusion d’une liberté. Pour vous, peut-être qu’être libre signifie simplement de ne pas être enfermé physiquement, de pouvoir bouger et aller n’importe où… Pour moi, la liberté n’est pas seulement cela. Pour moi, la liberté nécessite de pouvoir faire, dire, penser tout ce que l’on souhaite sans craindre la punition d’une quelconque volonté qui se dit supérieure. D’ailleurs, le simple fait de voir s’ériger une hiérarchie signifie que la liberté des Hommes n’est pas la même selon notre échelon hiérarchique ! La plus haute entité régit les entités inférieures, les privant de leur liberté – quelle qu’en soit leur définition personnelle – selon son bon vouloir afin d’elle-même garder sa liberté intacte. Mais garder sa liberté en restreignant celle des autres… est-ce vraiment LA liberté ? Peut-on vraiment être libre lorsqu’il faut surveiller les autres entités afin d’être sûr de garder cette liberté qui nous est chère ? Non, je ne le pense pas. La liberté totale n’existe pas. Nous sommes tous soumis à quelque chose ou à quelqu’un qui nous prive d’une liberté. Cependant, c’est cette privation qui, à condition de ne pas devenir une oppression, nous permet de vivre au sens premier du terme. Sans cette privation, le monde ne serait qu’un chaos où il n’y aurait aucune liberté et où seule la « loi du plus fort » permettrait de survivre. La liberté n’existerait plus… Elle ne serait plus qu’une vague chimère, une utopie. Alors pour ne pas sombrer dans la dystopie, sachons accepter la restriction et la privation de quelques libertés mineures afin de s’assurer une vie faites de petits et grands bonheurs.
Sur ce, bonne continuation, et que de votre plume continue de jaillir des textes à profusion et blah blah blah etcétéra... Désolé, c'est plus fort que moi.